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La congrégation des pères de Bétharram, longtemps mutique au sujet des violences physiques et sexuelles commises durant des décennies dans l’établissement d’enseignement dont elle a la tutelle, dans les Pyrénées-Atlantiques, a franchi un pas important en reconnaissant sa « responsabilité », mardi 4 mars.

« Je prends la parole au nom de la congrégation pour dire que nous sommes toujours très affectés (…) par les souffrances de ces enfants, qui étaient venus ici pour être protégés, éduqués », mais auxquels « le contraire » est arrivé : « ils ont été anéantis », a déclaré le prêtre Laurent Bacho, 75 ans et ancien vicaire régional des bétharramites, dans un entretien accordé à l’Agence France-Presse (AFP), sur le site même de l’institution catholique Notre-Dame de Bétharram.

La démarche des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, le nom complet de cet ordre fondé en 1832, va au-delà d’une simple reconnaissance. Elle s’accompagne d’une série de gestes, pour certains sans précédent. Le plus spectaculaire est l’annonce de réparations financières qui concerneront les victimes d’actes commis y compris par des employés laïcs de l’établissement.

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