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Histoires Web mardi, avril 1
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L’émotion était vive dans les cortèges qui ont défilé samedi 29 mars à Valence pour exiger la démission du président du gouvernement régional de Valence, Carlos Mazon (Parti populaire, droite), cinq mois après les terribles inondations du 29 octobre 2024 qui ont fait 227 morts dans la province espagnole. « Mazon démission, Mazon à la prison », « Ni oubli, ni pardon », « Ce ne sont pas des morts, ils ont été assassinés », « Elections maintenant », ont crié les quelque 25 000 personnes rassemblées à l’appel de près de 200 organisations civiles, pour la sixième fois depuis la tragédie.

Derrière les banderoles de tête de cortège, des victimes arborent les photos d’enfants, de maris, de parents morts dans les crues. « Ils ont tué mon papi », peut-on lire sur l’une d’elles, brandie par une jeune fille. « Justice pour mon mari et mes fils », sur une autre, portée par une femme âgée. Leur faisant une haie d’honneur, des milliers de personnes, les yeux humides, les applaudissent sur leur passage. « Ma fille a été piégée par la crue du Poyo dans son camion, à Riba-Roja. Elle est montée sur le toit avec trois autres personnes, mais un conteneur les a cognés. Elle est tombée à l’eau et s’est noyée », explique Mari Rodriguez, 47 ans, la voix chevrotante et les yeux embués. Sur la photographie qu’elle porte autour de son cou, sa fille de 26 ans sourit, montrant à l’objectif son ventre rond de femme enceinte de sept mois. « Je demande justice pour ma fille et ma petite-fille. Je veux que Mazon paie pour cela », ajoute-t-elle.

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