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Histoires Web vendredi, juin 6
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On connaît le journaliste, patron de presse, avocat, historien, académicien et homme politique Adolphe Thiers (1797-1877) – il fut plusieurs fois député, ministre du roi Louis-Philippe Ier, président du Conseil et président de la République, en 1871, après la chute du Second Empire. On s’en souvient comme d’un bourgeois monarchiste qui devint l’un des artisans de la IIIe République, et comme l’implacable « bourreau de la Commune », qui mit fin, dans un bain de sang, à l’insurrection parisienne au printemps de 1871.

Mais qui connaît la passion pour la Chine qui animait cet homme à l’insatiable curiosité ? Un engouement né dès son adolescence, révèle Jean-Baptiste Clais, conservateur en chef au département des objets d’art du Musée du Louvre. Pour l’exposition « Une passion chinoise. La collection de monsieur Thiers », dont il est le commissaire, il s’est plongé dans le fonds réuni par Adolphe Thiers tout au long de sa vie. Il a également compulsé les ouvrages spécialisés sur l’empire du Milieu que l’amateur − il n’y mit jamais les pieds ! − acquérait en France mais aussi dans les différents pays d’Europe qu’il visitait pour ses activités politiques.

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