Jean Castex a franchi, mercredi 22 octobre, une étape cruciale dans la course de haies qui le mènera à la tête de la SNCF. L’ancien premier ministre a obtenu l’aval des parlementaires qui ont validé la proposition du président de la République, Emmanuel Macron, comme le requiert l’article 13 de la Constitution. Au Sénat le 15 octobre, comme à l’Assemblée mercredi 22 octobre, M. Castex n’a pas eu à lever très haut la jambe pour franchir l’obstacle et n’a été que peu bousculé par les parlementaires.
Le résultat du vote ne faisait aucun doute, plusieurs d’entre eux assurant même avant toute question que l’ancien premier ministre pourrait compter sur leur vote favorable. Sur les 67 parlementaires votant dans les deux commissions, 60 ont approuvé la candidature de M. Castex. Deux sénateurs et cinq députés s’y sont opposés ; six sénateurs et dix députés ont voté blanc.
Comme le précisait le communiqué de l’Elysée, la nomination de M. Castex était soumise à l’avis de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Celle-ci avait émis des réserves lors de son arrivée à la RATP en 2022, lui interdisant tout contact, de son initiative, avec les ministres de son ancien gouvernement. Sauf que la HATVP s’est déclarée incompétente, a lui-même annoncé M. Castex lors de son audition au Sénat.
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