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Kylian Mbappé a repris la parole au sujet des législatives, après avoir estimé le 16 juin qu’il s’agissait de « faire le bon choix » face aux « idées qui divisent ». Le capitaine de l’équipe de France de football a déclaré jeudi 4 juillet qu’il y avait « urgence à aller voter après les résultats catastrophiques » du premier tour des élections, qui ont vu le Rassemblement national (RN) arriver en tête.

« Plus que jamais, il faut aller voter. Il y a vraiment urgence. On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là, c’est vraiment urgent. On a vu les résultats, c’est catastrophique », a affirmé l’attaquant, interrogé sur sa position concernant le second tour des législatives dimanche, lors de la conférence de presse tenue à la veille du quart de finale de l’Euro 2024 contre le Portugal à Hambourg. « On espère que tout le monde va se mobiliser et voter pour le bon côté », a-t-il ajouté.

Si Mbappé n’a jamais cité le RN dans sa réponse, il a usé d’un trait d’humour quand il a cherché des yeux un journaliste qui souhaitait lui poser une autre question. Quand celui-ci lui a lancé qu’il était assis à « l’extrême gauche », Mbappé a répondu : « Heureusement que ce n’était pas de l’autre côté. »

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Thuram et Koundé clairement contre le RN

Depuis leur arrivée en Allemagne pour disputer l’Euro 2024, les joueurs français sont systématiquement questionnés sur les élections législatives et une victoire éventuelle du parti d’extrême droite. Marcus Thuram et Jules Koundé ont ainsi clairement demandé à faire barrage au RN, le milieu Aurélien Tchouaméni s’étant positionné contre « les extrêmes », comme Mbappé.

Les autres Bleus interrogés sur le sujet se sont contentés d’appeler à voter, alors qu’Adrien Rabiot s’est démarqué en estimant qu’il ne fallait pas que le groupe soit « parasité » par la question des législatives et qu’il serait « bien » de la « laisser un peu de côté », tout en appelant également à voter, car « l’avenir » du pays « est en jeu ».

Le président de la Fédération française de football, Philippe Diallo, a fait savoir à l’Agence France-Presse mercredi qu’il n’avait pas de « divergences » avec les joueurs de l’équipe de France et qu’il garantissait leur « liberté d’expression », rappelant toutefois « le devoir de neutralité » de l’institution bleue.

Le Monde avec AFP

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