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La vie politique du Kosovo bascule dans l’inconnu. Le Parlement du pays a échoué, tard samedi 26 juillet, pour la 54e fois, à élire sa présidence, quelques heures avant la date butoir fixée par la Cour constitutionnelle, a annoncé le député le plus âgé de l’assemblée, Avni Dehari.

Les députés, qui avaient jusqu’à minuit samedi pour désigner leur président ou présidente, se sont réunis à deux reprises dans la journée pour tenter de résoudre la crise, mais ont encore buté sur l’absence de majorité claire issue des élections de février.

Le parti Vetëvendosje (« Autodétermination » – VV, centre gauche) du premier ministre sortant, Albin Kurti, avec 48 sièges sur 120, n’a pas obtenu de majorité absolue et ne parvient pas depuis à trouver de partenaire de coalition.

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Conséquences imprévisibles

Conséquence : le Parlement issu des législatives s’est réuni tous les deux jours comme le prévoit la loi, et a échoué à chaque fois à élire son ou sa présidente.

Or, selon la loi, aucun gouvernement ne peut être formé sans que le président du Parlement ne soit préalablement élu, puisque le Parlement, une fois constitué et officiellement en fonction, doit voter pour approuver ou non le gouvernement.

Le pays le plus jeune d’Europe qui a déclaré son indépendance en 2008 plonge désormais dans la plus grave crise politique de son histoire, aux conséquences imprévisibles.

A partir de minuit samedi, les députés n’ont pas le droit de voter ou de faire passer des mesures, a statué la Cour constitutionnelle cette semaine. L’ordre, qui court jusqu’au 8 août, doit permettre à la Cour d’examiner les recours déposés par l’opposition qui accuse le parti de M. Kurti de légiférer sans véritable cadre légal.

Le Monde avec AFP

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