Kiev a produit 1,5 million de drones en 2024 avec l’aide de ses alliés, selon Volodymyr Zelensky

« Cela ne sert à rien d’essayer de négocier » avec Vladimir Poutine, qui « mentira » et « trahira », a asséné Ioulia Navalnaïa, la veuve de l’opposant russe Alexeï Navalny. « La guerre que Poutine a commencée » en Ukraine « se terminera au moment où il sera parti », a assuré Ioulia Navalnaïa, invitée à la Conférence de Munich sur la sécurité, un an après la mort de son mari, emprisonné en Russie.

Le président russe « mentira, il trahira, il changera les règles à la dernière minute et vous forcera à jouer à son jeu, exactement comme il l’a fait il y a un an », quand l’accord d’échange de prisonniers permettant la libération d’Alexeï Navalny semblait « imminent », a-t-elle déclaré. Vladimir Poutine « trouvera un moyen de rompre » tout « accord », a-t-elle encore mis en garde.

La cheffe de l’opposition biélorusse en exil, Svetlana Tsikhanovskaïa, a, quant à elle, insisté sur la nécessité de soutenir l’Ukraine. « En aidant l’Ukraine, vous aidez toute la région. En mettant l’Ukraine dans une position de force au cours de ces négociations, vous placez également la Biélorussie, la Moldavie et d’autres pays dans une position de force », a-t-elle estimé. Si l’invasion de l’Ukraine se révélait payante pour la Russie, l’opposante juge en revanche que le « statu quo » dans son pays « perdurera pendant de très nombreuses années » : « Poutine sera encore suffisamment fort pour maintenir son influence sur la Biélorussie. »