Kiabi défend son modèle face à la concurrence de Shein

Kiabi étend, encore, son offre. L’enseigne détenue par l’Association familiale Mulliez, actionnaire des magasins Auchan, Decathlon ou Leroy-Merlin, a annoncé, lundi 6 octobre, se lancer sur les marchés de la chaussure pour enfants, généraliser ses collections de linge de maison, créées à l’été 2024, et déployer ses rayons de seconde main dans l’ensemble de son réseau français.

Faut-il y voir une réponse à Shein en France ? Probablement. Face à la plateforme chinoise d’ultra-fast-fashion, dont l’essor inquiète tout le secteur de l’habillement, Kiabi entend proposer aux familles « un bon rapport qualité-prix », précise Ouarda Ech-Chykry, directrice générale de Kiabi en France. L’enseigne cherche aussi à faire revenir les familles à faible pouvoir d’achat, en leur proposant tout ce qu’il faut pour s’équiper à une seule adresse, la sienne, sans avoir à recourir à Internet pour dénicher des petits prix, vendre des vêtements d’occasion ou s’en procurer. Son dernier concept de magasin – il est en cours de déploiement – l’illustre.

A Vélizy (Yvelines), dans un point de vente de 1 800 mètres carrés ouvert en mai – qu’exploitait Habitat jusqu’à sa liquidation judiciaire en 2023 –, Kiabi propose des jeans pour femmes à partir de 10 euros, des tee-shirts pour hommes à 3,50 euros, des draps-housses à 24 euros, des doudous reconditionnés à 5 euros et de la layette, à foison, neuve ou d’occasion.

Il vous reste 67.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.