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Elle est prête à en découdre une nouvelle fois. La candidate démocrate à la présidentielle américaine Kamala Harris a mis, samedi 21 septembre, son adversaire républicain Donald Trump au défi de débattre à nouveau avec elle, cette fois-ci sur la chaîne CNN, le 23 octobre.

« La vice-présidente Harris est prête à affronter Donald Trump une nouvelle fois sur scène », a écrit son équipe de campagne dans un communiqué, peu avant que la candidate ne publie un message en ce sens « J’accepterai volontiers un deuxième débat présidentiel le 23 octobre. J’espère que Donald Trump me rejoindra », a-t-elle écrit sur X, enjoignant ainsi à son adversaire de débattre avec elle quelques jours avant l’élection du 5 novembre.

Durant leur premier face-à-face, le 10 septembre, au cours duquel Kamala Harris a pris l’ascendant, les deux candidats se sont âprement affrontés sur les thèmes de l’économie, de l’avortement, de l’immigration et des armes.

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Donald Trump jusqu’ici opposé

L’équipe de Donald Trump n’a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l’Agence France-Presse sur la possibilité qu’il accepte finalement ce nouvel échange, mais l’ancien président républicain a bien jusqu’ici rejeté l’idée d’affronter à nouveau sa rivale à l’élection du 5 novembre.

Dès le 12 septembre, soit deux jours après son débat contre Kamala Harris, ce dernier avait notamment écrit sur sa plate-forme, Truth Social : « Il n’y aura pas de troisième débat », prenant en compte son face-à-face de juin avec le président sortant, Joe Biden, avant que ce dernier ne se retire de la course présidentielle.

De l’avis général, c’est bien Kamala Harris qui a dominé celui du 10 septembre, en ne cessant d’attirer son rival sur les sujets les plus susceptibles de blesser son ego – la participation à ses meetings, les désaffections de ses anciens alliés politiques, sa réputation internationale… Cela n’a pas empêché Donald Trump d’affirmer qu’au contraire c’est lui qui avait « gagné » le débat, tout en attaquant l’impartialité des deux journalistes d’ABC qui ont animé les échanges.

Sept Etats–clés pour l’emporter

A quarante-cinq jours du scrutin présidentiel, l’issue reste plus indécise que jamais, Donald Trump et Kamala Harris étant au coude-à-coude dans plusieurs des sept Etats-clés où tout va probablement se jouer.

Le septuagénaire républicain sera en meeting de campagne en début d’après-midi dans l’un d’entre eux, la Caroline du Nord. L’ancien président a remporté cet Etat du sud-est du pays, bordé par l’Atlantique, lors de son duel avec Joe Biden en 2020.

Mais sa nouvelle rivale Kamala Harris compte sur la mobilisation en sa faveur des Afro-Américains et des jeunes, deux électorats remotivés par sa candidature, pour s’y imposer en novembre. D’autant que Donald Trump pourrait souffrir d’un scandale visant un candidat au poste de gouverneur que le milliardaire républicain a longtemps ardemment soutenu.

Mark Robinson, qui ambitionne de devenir le premier gouverneur noir de cet Etat, est accusé, d’après CNN, d’avoir publié des messages controversés sur le nazisme ou l’esclavage, publiés sur un site pornographique dans les années 2010.

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Si la présidentielle se déroule le 5 novembre, l’Amérique a en réalité déjà commencé à voter. Des bureaux de vote ont ouvert vendredi pour le début du vote anticipé en Virginie, au Minnesota et dans le Dakota du Sud.

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Le Monde avec AFP

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