Musique
D’abord une petite note synthétique à laquelle répond un scintillement de loupiote. Puis, d’un coup, la pompe des orgues de Genesis – morceau d’introduction du concert, qui fut celui de leur premier album – dresse des faisceaux de lumière comme s’ils émanaient d’un vaisseau spatial.
Si Patti Smith disait vouloir allier la rage du rock et la puissance du verbe, Justice fusionne les dynamiques de l’électro et la théâtralité des éclairages. Démonstration éblouissante, mardi 17 décembre, lors du premier des deux concerts que le duo français formé par Xavier de Rosnay et Gaspard Augé donnait à guichets fermés, dans la salle parisienne de l’Accor Arena.
Sorti vendredi 26 avril, Hyperdrama, leur quatrième album, a replacé en haut de l’affiche un groupe devenu l’incarnation la plus iconique de la French touch depuis la séparation des Daft Punk. Conjuguant puissance robotique, groove disco et efficacité de mélodies pop, portées par des invités tels Kevin Parker, le démiurge de Tame Impala, le disque a rallié les fidèles autant qu’une nouvelle génération de fans. Décrochant par la même occasion deux nominations aux prochains Grammy Awards (dans les catégories du meilleur album électro-dance pour Hyperdrama et du meilleur morceau électro-dance pour Neverender avec Tame Impala).
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