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Histoires Web mercredi, février 12
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Alors que la proposition de loi du chef de file des députés Renaissance, Gabriel Attal, visant à durcir la justice à l’égard des mineurs, doit être examinée à l’Assemblée nationale à partir du mercredi 12 février, l’historienne Véronique Blanchard, enseignante-chercheuse à l’université d’Angers et autrice notamment, avec Mathias Gardet, de Mauvaise graine. Deux siècles d’histoire de la justice des enfants (Textuel, 2017), estime que « notre société pourrait faire un autre choix, celui de l’accompagnement, de l’éducation et du temps ».

A l’occasion de l’arrivée à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi « visant à restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents » ressurgit le débat sur la nécessité de davantage sanctionner les mineurs délinquants. Ce type de discours porté sur la délinquance juvénile est-il fréquent ?

C’est une éternelle rengaine, un refrain connu et assez désespérant pour nous, historiens, qui donne le sentiment que le politique n’est plus en mesure de proposer autre chose que le répressif. Avec cette illusion qu’une société sans délinquance et sans déviance juvénile pourrait exister, ce qui est faux.

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