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Si l’action a toujours servi de grammaire au cinéma américain, il fut l’un des plus brillants représentants du genre associé, et même son géomètre, en cet âge d’avant le tout-numérique où aventure et tension devaient encore se colleter la réalité physique des espaces et des corps. Chasse à l’homme dans la jungle de Predator (1987), tour en verre prise d’assaut dans Piège de cristal (1988), les rues de New York embarquées dans une charade terroriste grandeur nature dans Une journée en enfer (1995), disparitions d’un sous-marin nucléaire dans A la poursuite d’Octobre rouge (1990), il fut aussi le roi des simulations et de simulacres dans les espaces mouvants de la modernité fin de XXe siècle.

John McTiernan est l’invité du Festival de la Cinémathèque qui, du 5 au 9 mars, présente six de ses onze longs-métrages, parmi un plantureux programme de restaurations et incunables. Le cinéaste, dont le dernier film en date, Basic, remonte à vingt-deux ans, en 2003, après des démêlés judiciaires (mise sur écoute illégale, mensonge sous serment, prison et banqueroute) qui l’ont rendu persona non grata à Hollywood, avec lequel il n’eut jamais vraiment de rapports faciles.

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