Pour les passionnés de moto de vitesse français, c’est « le » rendez-vous de la saison. Le Grand Prix de France, au Mans, est la seule des 22 épreuves du calendrier du MotoGP à attirer plus d’une centaine de milliers de spectateurs – en 2024, ils étaient 119 145 le dimanche, un record. Chaque année, ils sont aussi 1,5 million à suivre la course dominicale derrière leurs écrans de télévision.
Dans cette marée humaine, une bonne partie des fans a les yeux de Chimène pour un vétéran de 34 ans : Johann Zarco, présent depuis neuf saisons parmi l’élite des pilotes. Pour s’en convaincre, il suffit d’assister au traditionnel bain de foule du samedi dans la fan-zone du circuit Bugatti. Invariablement, celui que l’on surnomme « Jojo » sort vainqueur à l’applaudimètre.
« Je suis impatient de retrouver la foule du Grand Prix de France. Il faut aller sur place pour se rendre compte de ce que c’est », glissait le Cannois, un mois avant cette édition 2025, qui se tient du 9 au 11 mai. Une impatience renforcée par la présence de ses parents, qui vont le voir courir « pour la première fois en dix-sept ans de carrière ».
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