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Briançon, au cœur des Jeux d’hiver dans les Alpes françaises le temps d’une journée. C’est dans la petite sous-préfecture des Hautes-Alpes que François Bayrou a présidé, vendredi 27 juin, le premier comité interministériel sur les Jeux olympiques et paralympiques 2030. Le premier ministre était accompagné de Marie Barsacq (ministre des sports), de Charlotte Parmentier-Lecocq (handicap), de Nathalie Delattre (tourisme) et de Philippe Tabarot (transports), mais aussi d’Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des sports et des JO élue, jeudi 19 juin, à la tête du Comité national olympique et sportif français, et de l’ancien locataire de Matignon, Michel Barnier, missionné pour apporter son soutien au projet.
Après avoir visité le fort des Têtes, ancienne garnison militaire qui doit être transformée, au prix de lourds travaux de réhabilitation, en village olympique, l’équipe gouvernementale a, dans le Briançonnais – l’une des quatre zones de compétition, en 2030 –, présenté ses priorités pour les Alpes françaises.
Le chef du gouvernement a signé un protocole d’accord, qui complète, en matière de transports, le contrat de plan Etat-région passé avec Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). Abondé à hauteur de plus de 350 millions d’euros par l’Etat, la région et le département des Hautes-Alpes, il prévoit la rénovation des dessertes routières et ferroviaires, dont la ligne Briançon-Marseille – qui, de l’aveu du gouvernement, a pâti de sous-investissements publics « depuis plusieurs décennies » – ou encore l’« étoile » de Veynes (Hautes-Alpes), carrefour ferroviaire des lignes en provenance de Valence, Marseille et Grenoble et en direction de Gap et Briançon.
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