Malgré le contexte budgétaire, les primes pour les athlètes français médaillés aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Milan-Cortina en février et mars 2026 seront maintenues au même niveau que celles de Paris-2024, selon un arrêté paru samedi 8 novembre au Journal officiel. Le texte énonce par ailleurs que les primes versées le seront « sur les crédits inscrits au budget du ministère chargé des sports ».
« C’est la première fois que nous aurons des primes aussi hautes pour les Jeux d’hiver », a précisé la ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative, Marina Ferrari.
Pour les Jeux d’été de Paris 2024, les médaillés de la délégation française avaient reçu 80 000 euros pour l’or, 40 000 pour l’argent et 20 000 pour le bronze. Des montants en hausse par rapport aux JO de Tokyo en 2021, où ils s’élevaient respectivement à 65 000, 25 000 et 15 000 euros.
Ces primes seront imposables, comme c’est le cas depuis les JO de Tokyo 2021. Aux Jeux de Rio en 2016, les primes avaient été défiscalisées et des athlètes, comme le sextuple champion olympique de biathlon Martin Fourcade, s’étaient mobilisés pour qu’il en soit de même aux JO d’hiver en 2018.
« 50 % de médailles en plus »
« On reste exactement sur le même système que Paris 2024. Il faut rappeler que les sportifs de haut niveau ont la possibilité s’ils le demandent d’étaler la fiscalité liée à leur médaille sur quatre années », a rappelé la ministre.
Marina Ferrari a également réaffirmé « l’objectif fort » pour ces JO-2026 « d’avoir 50 % de médailles en plus par rapport aux derniers Jeux d’hiver » pour la délégation française, « tant sur le nombre de médailles que sur le nombre de médailles d’or en Jeux olympiques comme en Jeux paralympiques ». A Pékin en 2022, la délégation française aux JO avait terminé, avec 14 médailles (cinq en or, sept en argent et deux en bronze), au 10e rang au classement des nations. Elle avait récolté 12 médailles, dont 7 en or, aux Jeux paralympiques (4e).









