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Histoires Web vendredi, septembre 20
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Un dispositif de sécurité d’une ampleur inédite pour les Jeux olympiques et paralympiques (JOP), pour une délinquance contenue. C’est ce qui ressort des différents chiffres de la délinquance et de l’activité des forces de sécurité, qui ont tenté de déployer, pour chaque type de menace, une réponse adaptée.

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Parmi elles figure notamment la « task force escroquerie », montée par la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ). Lancée au début de l’année 2024, celle-ci a recensé environ 500 signalements et plaintes. « Initialement, on avait identifié deux risques majeurs : les faux tickets et les fausses annonces de location sur les plates-formes », expose Magali Caillat, sous-directrice de la lutte contre la criminalité financière à la DNPJ. Finalement, ses services n’ont dénombré que 23 plaintes pour des escroqueries liées à de fausses annonces de location, mais ont vu fleurir un autre mode opératoire, inattendu, bien avant les JOP : les fausses locations d’emplacement pour food trucks. Après que 170 restaurateurs ont été lésés, la task force a pu identifier et interpeller les escrocs en mars, avant d’enclencher un travail de sensibilisation auprès des artisans de bouche.

« C’est à partir de mai qu’ont commencé à apparaître les faux tickets, pour lesquels on a eu 238 plaintes ou signalement, avec un préjudice moyen de 335 euros par personne », détaille Magali Caillat. La majorité des victimes a été « accrochée » sur Facebook, par des malfaiteurs soucieux de mettre en confiance leur cible. Trente-quatre personnes ont été escroquées par une même équipe de quatre, qui seront présentés au tribunal de Nanterre en décembre.

Importante présence policière

Côté délinquance de voie publique, le service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), a publié, jeudi 19 septembre, son dernier suivi hebdomadaire des crimes et délits enregistrés pendant la période olympique. Selon les statisticiens de la place Beauvau, « la délinquance enregistrée par les services de police et de gendarmerie a été globalement stable entre début juillet et la fin des JOP ». Derrière cette stabilité, certaines régions, et tout particulièrement les zones accueillant des épreuves en Ile-de-France, ont connu un été un peu plus tranquille qu’ailleurs.

Les déclarations de vols sans violence sur le périmètre francilien sont restées constantes pendant le mois de juillet, avant de chuter pendant le mois d’août, avec une diminution de 31 % des déclarations de vol la semaine du 12 août, par rapport à la semaine du 1er juillet prise pour référence. A l’inverse, en dehors des régions accueillant les Jeux olympiques, de début juillet à la mi-août, les déclarations de vol étaient 10 à 20 % plus nombreuses que pendant la semaine de référence.

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