Français
English
Deutsch
Italiano
Русский
Español
La Française des jeux (FDJ) n’est plus totalement française. L’héritière de la vieille Loterie nationale (Loto, EuroMillions, Bingo, Astro, Cash…) a annoncé, jeudi 6 mars, qu’elle se rebaptisait « FDJ United » (avec un nouveau logo) – FDJ restant la marque commerciale dans l’Hexagone, l’une des plus connue des Français. Non pas pour sacrifier à une quelconque mode anglo-saxonne, explique le groupe dirigé par Stéphane Pallez, mais pour « incarner son envergure européenne ».
Elle a en effet procédé à d’importantes acquisitions à l’étranger : Premier Lotteries Ireland en 2023, et surtout le suédois Kindred, propriétaire du site Unibet, en 2024, pour 2,6 milliards d’euros, la plus grosse acquisition de son histoire. Elle entre ainsi sur le marché du casino en ligne – toujours interdit en France, malgré des tentatives législatives – et se positionne comme un acteur de poids sur Internet. Désormais, un tiers de son activité est réalisé hors de France, dans treize pays en Europe, où la société emploie près de la moitié de ses salariés.
L’annonce de résultats pénalisés en 2025 à hauteur de 25 millions d’euros par la surtaxe exceptionnelle sur les bénéfices inscrite dans la loi de finances a néanmoins fait plonger le titre de près de 10 % à la Bourse, jeudi 6 mars, en milieu de journée. Mi-février, la FDJ avait évalué à 90 millions d’euros « en année pleine », le coût des hausses de taxes prévues dans le budget de la Sécurité sociale.
Il vous reste 60.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
