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Histoires Web jeudi, janvier 9
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Du général de Gaulle, Jean-Marie Le Pen écrivait dans le premier volume de ses mémoires, sorti en 2018, qu’il avait « abaiss[é] Pétain pour monter lui-même ». L’organisation depuis Londres de la résistance française contre l’occupant nazi ? « De la vista », quand le maréchal Pétain, lui, « n’a pas failli à l’honneur en signant l’armistice », ajoutait le leader frontiste, qui a par ailleurs souvent minimisé les crimes du IIIe Reich. Pour autant, si Jean-Marie Le Pen voyait dans l’homme du 18 juin 1940 « une horrible source de souffrance pour la France », ce fut davantage en raison de ce qu’il nommait, en petit comité, « la connerie de 1962 » : l’indépendance de l’Algérie et le départ forcé de centaines de milliers de pieds-noirs, qui constitueront par la suite, quand il cofonde le Front national (FN), en 1972, une partie de son électorat.

Aujourd’hui encore, ce qui reste du premier cercle de Jean-Marie Le Pen continue de condamner ce droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, « un paradigme des années yéyé », aux dires de Jean-Claude Martinez, 79 ans, dont 19 passés à siéger au Parlement européen, à Strasbourg, sous les couleurs du FN. « On a beau chercher, il n’y a jamais eu d’Etat algérien avant de Gaulle », répète au téléphone l’ex-eurodéputé et ancien vice-président du parti, qui s’est rendu à plusieurs reprises à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), au chevet de celui qu’il appelle toujours « le président ».

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