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Histoires Web lundi, avril 28
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Le 1er avril, l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, Jean Maïa, a pris ses fonctions de président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Née entre autres de l’affaire Cahuzac, en 2013, cette autorité indépendante a vu ses missions se multiplier, sans que son budget ne suive. M. Maïa annonce qu’il profitera des discussions sur le budget 2026 pour réclamer plus de moyens au gouvernement.

Quel bilan dressez-vous de l’année 2024 ?

Ce fut une année record pour la HATVP. L’une de ses missions est le contrôle des déclarations d’intérêts des responsables publics, obligatoires en début de mandat pour prévenir les conflits d’intérêts, ainsi que leurs déclarations de patrimoine – qui doivent être remplies en début et en fin de mandat pour contrôler l’absence d’enrichissement illicite. Au contrôle des déclarations des députés européens, qui était programmé, se sont ajoutés des contrôles imprévus, liés à la dissolution de l’Assemblée nationale et aux quatre gouvernements qui se sont succédé en 2024. Si, sur les 13 000 déclarations de responsables publics déposées à la HATVP, seules 5 000 ont pu être contrôlées. Cela a représenté une augmentation de 40 % de nos contrôles par rapport à 2023.

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