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Histoires Web mardi, avril 15
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Le musicien martiniquais Jean-Claude Montredon est mort à Paris, le 6 avril, des suites d’un cancer. Il avait 75 ans.

Né le 23 septembre 1949, rue de la Batterie (ça ne s’invente pas), à Fort-de-France, il décide d’être musicien à 11 ans. Soutien immédiat de sa mère, Clotilde. Il commence par les congas, ce que le béat nomme en patois des « tams-tams ». Mille ans ou presque avant transistors et autres lecteurs MP3, Clotilde lui offre un de ces postes à galène que des magazines pour ados hardis proposent à assembler. Ce qui suppose une vraie dextérité – le mien n’a jamais donné des résultats bien convaincants.

Lui, Montredon, parvient à capter des émetteurs états-uniens et, ce faisant, découvre l’Amérique. Il augmente ses congas de bongos et de timbales. Le voici percussionniste et, comme d’autres (Henri Guédon, Eugène Mona, Léon Sainte-Rose), il suit la voie du chanteur martiniquais très populaire Francisco (1932-2013) : crooner, drôle de zigue, talentueux et aïkidoka comme ses émules.

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