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Rien de tel qu’une décision de justice un peu tranchante pour établir une cartographie précise des amis à toute épreuve, des soutiens plus modérés, et des vrais adversaires de ceux qui sont condamnés. C’est ce qu’offrent, ce lundi 31 mars, les nombreuses réactions au jugement du tribunal correctionnel de Paris qui a reconnu Marine Le Pen et huit anciens eurodéputés du Rassemblement national (RN) coupables de détournement de fonds publics, et condamné la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale à une peine d’inéligibilité de cinq ans applicable immédiatement.

Les leaders d’extrême droite étrangers ont été parmi les premiers à réagir. « Je suis Marine ! », a immédiatement écrit sur le réseau social X le premier ministre hongrois Viktor Orban, un de ses alliés depuis des années. Même tonalité à Rome. « Ne nous laissons pas intimider, ne nous arrêtons pas : en avant toute, mon amie ! », a réagi dans un communiqué le chef de file de la Ligue et vice-premier ministre Matteo Salvini. Selon lui, cette condamnation a été inspirée par l’Union européenne, c’est une « déclaration de guerre de Bruxelles ». Les tribunaux voudraient, dit-il, exclure Marine Le Pen de la vie politique. C’est « un mauvais film que nous voyons aussi dans d’autres pays comme la Roumanie », a déclaré M. Salvini. Une allusion à Calin Georgescu, le candidat d’extrême droite arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle annulée en Roumanie, et inculpé notamment de « fausses déclarations » sur le financement de sa campagne.

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