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L’AVIS DU « MONDE » – À VOIR

Premier long-métrage de la scénariste Laura Piani, Jane Austen a gâché ma vie se place sous le haut patronage d’un genre aujourd’hui éteint, la comédie romantique britannique, qui a connu son âge d’or dans les années 1990 : Quatre mariages et un enterrement (Mike Newell, 1994), Coup de foudre à Notting Hill (Roger Michell, 1999), Le Journal de Bridget Jones (Sharon Maguire, 2001)… Temps béni où tout semblait plus simple – du moins sur l’écran – entre les hommes et les femmes, uniquement reliés entre eux par les reflets changeants de l’atermoiement amoureux. Au sommet de ce genre, Hugh Grant incarnait une sorte de masculinité toute british : à la fois sophistiquée et ironique, avec une irrésistible touche de maladresse.

Tentant la reviviscence de ce genre perdu, la réalisatrice remonte jusqu’à sa matrice littéraire, qui n’est autre que les romans de Jane Austen, qui ont durablement imprégné l’imaginaire d’Agathe (Camille Rutherford), jeune femme rêveuse « née dans le mauvais siècle » et qui, rétive à toute forme de « sexe ubérisé », préfère attendre, rêver et lire.

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