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Benyamin Nétanyahou veut conforter la présence d’Israël sur le plateau du Golan, occupé depuis 1967 et annexé en 1981. Le 15 décembre, le premier ministre déclarait : « Renforcer le Golan, c’est renforcer l’Etat d’Israël, et c’est particulièrement important en ce moment. Nous continuerons à nous y accrocher, à le faire fleurir et à nous y installer. » Dès le 9 décembre, au lendemain de la chute du président syrien, Bachar Al-Assad, et alors que l’armée israélienne venait d’investir, de manière inédite, la zone tampon mise en place en 1974 après la guerre du Kippour entre les territoires contrôlés par Israël et ceux tenus par la Syrie, il affirmait : « Le Golan fera partie de l’Etat d’Israël pour l’éternité. »

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« C’est une autre façon pour Nétanyahou de montrer son pouvoir, d’affirmer un récit de victoire, et de montrer l’importance stratégique de l’emprise d’Israël sur le Golan », explique Mairav Zonszein, experte d’Israël et de la Palestine pour le groupe de réflexion International Crisis Group.

Plateau basaltique s’élevant à 1 000 mètres d’altitude, réserve d’eau dans une région en stress hydrique, le Golan faisait partie de la Syrie quand celle-ci a pris son indépendance du mandat français, en 1946. Israël en saisit les deux tiers lors de la guerre des Six-Jours, en 1967, et repousse l’offensive de l’armée syrienne en 1973, lors de la guerre du Kippour. La Knesset prononce son annexion en 1981, décision considérée comme « nulle et non avenue et sans effet juridique international » par la résolution 497 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée à l’unanimité la même année.

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