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Mercredi 2 avril, dans le camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de la bande de Gaza, des frappes israéliennes ont détruit un centre de santé de l’UNRWA, l’agence des nations unies chargée des réfugiés palestiniens, où s’abritaient quelque 160 familles de déplacés. Une vingtaine de personnes ont été tuées, dont neuf enfants. Selon l’armée israélienne, qui affirme que les lieux étaient utilisés pour planifier des attaques, des membres du Hamas figurent parmi les victimes.
Le même jour, une vidéo tournée à Deir Al-Balah, dans le centre de l’enclave palestinienne, après un bombardement israélien sur une position du Hamas, montrait une rue de la ville ruisselant de sang. Quatre personnes ont été tuées dans cette frappe, deux policiers et deux civils, selon le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous. Israël interdit à la presse étrangère de pénétrer dans le territoire côtier.
Mercredi toujours, l’armée israélienne a pris le contrôle d’une nouvelle bande de territoire traversant l’enclave de part en part, baptisée « route Morag », du nom d’une ancienne colonie juive démantelée en 2005. Dans une vidéo diffusée dans la soirée, M. Nétanyahou a affirmé : « Nous morcelons la bande de Gaza et nous augmentons la pression pas à pas, afin qu’ils nous rendent nos otages. L’armée prend des territoires, frappe les terroristes et détruit les infrastructures. »
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