Meilleures Actions
Histoires Web mercredi, mars 26
Bulletin

Le geste était attendu. Il n’en a pas moins provoqué autant de colère que d’inquiétude. Le cabinet du gouvernement le plus radical de l’histoire du pays a voté dimanche 23 mars à l’unanimité une motion de censure contre la procureure générale d’Etat, ouvrant ainsi la voie à son potentiel renvoi. La résolution accuse la magistrate de « conduite inappropriée » et de « divergences d’opinions substantielles ».

Gali Baharav-Miara est également conseillère légale du gouvernement. L’organe qu’elle dirige rend des avis sur les projets de loi présentés à la Knesset, le Parlement. Absente de la réunion, elle a répondu à la procédure de licenciement par une lettre adressée au conseil : « Quand ce système de conseil juridique présente au gouvernement les limites de la loi, il fait son travail et on ne peut pas prétendre qu’il s’agit là de divergences d’opinions qui justifient un licenciement », a écrit la magistrate. Elle conclut que « le gouvernement cherche à se placer au-dessus de la loi et à fonctionner sans contre-pouvoir ». Des professeurs d’université, d’anciens juges de la Cour suprême et tous les ex-procureurs généraux la soutiennent.

Il vous reste 84.41% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
© 2025 Mahalsa France. Tous droits réservés.