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Histoires Web samedi, septembre 28
Bulletin

– Le Hezbollah a confirmé samedi en début d’après-midi la mort de son leader, Hassan Nasrallah, tué par une frappe israélienne la veille sur son fief de la banlieue sud de Beyrouth. Le mouvement chiite a assuré « poursuivre la guerre sainte contre l’ennemi et en faveur de la Palestine ». Pour la diplomatie israélienne, l’élimination de Hassan Nasrallah est « une des mesures antiterroristes les plus justifiées ».
– L’armée israélienne a annoncé samedi en fin d’après-midi une nouvelle frappe sur Beyrouth ; le Hezbollah a, quant à lui, rapporté avoir bombardé la colonie de Qatzrin, sur le plateau du Golan. Un tir de missile du Yémen a été intercepté dans le centre d’Israël.
– Les réactions à la mort de Hassan Nasrallah se sont succédé au Moyen-Orient. L’Iran, qui finance et arme le Hezbollah, a décrété cinq jours de deuil et assuré que « la ligne de Hassan Nasrallah se poursuivrait ». Le Hamas, également appuyé par l’Iran, a dénoncé un « acte terroriste lâche » d’Israël. Le président palestinien a condamné une « agression brutale ». Pour l’Irak, ce « crime » a « franchi toutes les lignes rouges ». La mort de Nasrallah va « renforcer [la] détermination » des rebelles houthistes du Yémen, soutenus par Téhéran.
Plus de 50 000 personnes ont fui pour la Syrie en raison des frappes aériennes israéliennes sur le Liban, selon le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) des Nations unies (ONU). Plus de 200 000 personnes sont, par ailleurs, déplacées à l’intérieur du Liban. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « très inquiet de la dramatique escalade » à Beyrouth.

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