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Comme le confirme la dernière étude de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), les actions restent le placement le plus rémunérateur sur longue période (1984-2024), mais, plus inattendu, sur quinze ans également et il n’y a guère que l’or qui fait mieux ces cinq dernières années. Pourtant, le placement en actions semble boudé par les épargnants français : le nombre d’actionnaires individuels se situe autour des trois millions, loin des records atteints avant la crise financière de 2008.

Ce chiffre n’est cependant pas représentatif de l’appétence des Français pour les actions : contrats d’assurance-vie, plans d’épargne en actions (PEA) ou plans d’épargne-retraite (PER), nos compatriotes investissent sur les bourses par une multitude de produits d’épargne. Ainsi, à la fin 2024, 23 % des encours de l’assurance-vie étaient placés en actions, selon les chiffres de France assureurs.

Toutefois, les soubresauts des marchés financiers au premier trimestre inquiètent des épargnants qui ont vu parfois fondre sous leurs yeux leurs économies en quelques jours. La décision brutale de l’augmentation des droits de douane par le président américain Donald Trump a fait plonger les marchés financiers à travers la planète. Depuis ils ont retrouvé des couleurs, effaçant presque toutes les pertes enregistrées après les annonces du nouveau locataire de la Maison Blanche.

Pour autant, les perspectives boursières restent incertaines. Le niveau des droits de douane aux Etats-Unis est parti pour être le feuilleton de l’année. Sur ce sujet-là, toute mauvaise — ou bonne — nouvelle aura des conséquences sur la valorisation des actions. Les investisseurs semblent vouloir faire le pari qu’au bout du compte, les droits de douane américains se stabiliseront à un niveau assez faible, ce qui serait négatif pour la croissance américaine sans pour autant provoquer de récession. Sur le Vieux Continent, les résultats trimestriels publiés jusqu’ici par les groupes se situent en majorité au-dessus des attentes du consensus mais la baisse du dollar qui handicape les sociétés exportatrices et le ralentissement économique qui s’annonce pourrait faire réviser à la baisse les estimations de bénéfices pour l’année en cours.

Dans cette perspective quels sont les titres, secteurs ou zone géographiques à privilégier ? Quelles sont les formes les mieux adaptées – actions, ETF (fonds indiciels cotés), fonds gérés activement, gestion déléguée, versements programmés ou même produits structurés ? Quelles enveloppes fiscales (compte-titre, PEA, assurance-vie, PER…) faut-il choisir ? La troisième édition des Rencontres de la fiscalité, qui se tiendra le 17 juin à Lille, répondra à ses questions à travers trois tables rondes qui réuniront spécialiste de l’épargne, fiscalistes, gérants de fonds et économistes.

Les Rencontres de la fiscalité, le 17 juin à 18 h 30 à Lille. Accès gratuit sur inscription. Retrouvez le détail de la programmation sur le site.

Cet article a été réalisé dans le cadre des Rencontres de l’épargne, avec le soutien de BoursoBank.

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