Le match aller entre les deux équipes, mercredi 30 mai, avait été ébouriffant. La demi-finale retour entre l’Inter Milan et le FC Barcelone, jouée dans la capitale lombarde mardi 6 mai, a été tout aussi renversante. Au bout des prolongations, les Nerazzurri sont venus à bout de leurs adversaires catalans au stade Giuseppe Meazza, dans un match riche en rebondissements (4-3).
Avec cette victoire arrachée en prolongations, les Milanais sont les premiers qualifiés pour la finale de la Ligue des champions. Ils avaient déjà réalisé cette performance en 2023. Confrontés alors à Manchester City, ils s’étaient inclinés (0-1). Cette fois, ils affronteront le Paris-Saint-Germain (PSG) ou Arsenal, le 31 mai, à Munich.
Virant en tête à la mi-temps, mardi soir, grâce à l’intenable Lautaro Martinez – d’abord buteur puis à l’origine d’un pénalty (2-0) –, les Interistes ont finalement pris l’eau, concédant trois buts au retour des vestiaires. Avec cet avantage (3-2) Le FC Barcelone pensait avoir fait le plus dur dans cette rencontre. Mais le défenseur central lombard Francesco Acerbi, venu aux avants postes, égalisait au bout du temps additionnel (90e + 3), redonnant espoir aux 75 000 supporteurs de l’Inter présents à San Siro.
Dans leur antre, les Nerazzuri ont ensuite trouvé les ressources mentales et physiques nécessaires pour prendre de nouveau l’avantage (4-3), en début de prolongation, par l’intermédiaire de Davide Frattesi. Les Barcelonais, lessivés, ont tenté de réagir mais ont buté à plusieurs reprises sur le gardien de l’Inter Milan, Yann Sommer, impérial dans ses cages.
Ce qu’il faut retenir
Sept arrêts, une allonge de gardien de handball, des parades remarquables du bout des gants, et une lecture de trajectoire inébranlable, Yann Sommer s’est montré essentiel sur les moments clés de la rencontre. Le portier de l’Inter a été le cauchemar de Lamine Yamal en repoussant ses assauts aux 77e, 92e, 96e, 114e et 116e minutes, pour envoyer les Italiens en finale. Le Suisse a été logiquement élu joueur du match par l’UEFA et par vos liveurs.
1-0, 22e : Lautaro Martinez, de retour de blessure, ouvre la marque pour l’Inter Milan grâce à un ballon récupéré dans les pieds de l’adversaire. Servi par Denzel Dumfries, ce dernier n’a plus qu’à pousser le ballon dans un but vide.
2-0, 45e + 1 : Avant de rentrer au vestiaire, Hakan Calhanoglu transforme un penalty obtenu par Lautaro Martinez, taclé sèchement par Pau Cubarsi. L’Inter fait le break.
2-1, 54e : Eric Garcia relance Barcelone sur une reprise de volée du pied droit. Le défenseur catalan, au second poteau, est trouvé par Gerard Martin.
2-2, 60e : En l’espace de six minutes, les Barcelonais sont revenus à hauteur des Milanais. Sur un nouveau centre de Gerard Martin, Dani Olmo, au second poteau, catapulte le ballon de la tête au fond du but.
Newsletter
« Sport »
Enquêtes, reportages, analyses : l’actualité du sport dans votre boîte e-mail chaque samedi
S’inscrire
2-3, 87e : Servi sur le côté gauche de la surface, Raphinha frappe en deux temps sur Yann Sommer, qui après une première parade, est battu par la reprise de volée écrasée du Brésilien, qui trouve le petit filet opposé.
3-3, 90e + 3 : Dumfries, virevoltant sur son côté droit, adresse un centre puissant à ras de terre qui trouve… Francesco Acerbi au premier poteau. Le défenseur central italien, venu apporter le surnombre pour égaliser, prend le dessus sur Ronanld Araujo et trompe Wojciech Szczęsny du pied droit.
4-3, 99e : Sur un centre de Marcus Thuram, Mehdi Taremi, dos au jeu, trouve Davide Frattesi qui est face au but. Le milieu de terrain italien feinte, puis déclenche une frappe croisée du pied gauche.
C’est le nombre de buts inscrits lors de cette double confrontation, en demi-finale de Ligue des champions. Un score fleuve (3-3 à l’aller ; 4-3 au retour) qui établit le plus haut total de réalisations à ce stade de la compétition, à égalité avec Liverpool-Roma, en 2018 (7-6).
« Maintenant, l’objectif, c’est le titre », a déclaré le capitaine et buteur argentin de l’Inter Milan Lautaro Martinez après la qualification de son équipe pour la finale de la Ligue des champions.
On a presque regretté qu’une équipe sorte battue lors d’un tel duel. Pendant cent vingt minutes, nous sommes passés par toutes les émotions. Buts spectaculaires, actions de classe, et peu de temps mort… Le cocktail parfait pour une grande soirée de football. Nos prédécesseurs avaient attribué la note maximale à la rencontre aller, nous renversons le barème et attribuons une note encore supérieure au retour ! Le match des superlatifs.
