« Les missionnaires battront les mercenaires. » C’est l’une des piques lancées par Sam Altman à Mark Zuckerberg, dans un mémo adressé aux salariés d’OpenAI et relaté mardi 1er juillet dans la presse américaine. Ici, les mercenaires sont les nouveaux ingénieurs en intelligence artificielle (IA) qui rejoignent ces dernières semaines Meta après avoir été débauchés personnellement par son fondateur… notamment chez OpenAI. Le PDG de la start-up d’IA, selon lequel M. Zuckerberg a offert à certaines recrues potentielles un bonus de 100 millions de dollars (84,8 millions d’euros), pense, lui, employer des « missionnaires » et prédit à l’avenir pour Meta « des problèmes culturels très profonds » en raison de ces transferts intéressés.
« Meta se comporte de façon inélégante », tacle M. Altman. Cette entreprise de débauchage donne l’impression que « quelqu’un s’est introduit dans notre domicile et a volé quelque chose », avait déjà regretté dans un autre message interne le directeur de la recherche, Mark Chen. Le fondateur d’OpenAI estime aussi que sa start-up restera, elle, réservée à l’IA, « bien après que Meta aura migré vers la prochaine vogue technologique du moment ».
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