Les milliardaires de la tech qui ont voté pour lui en 2024 ne l’auront pas soutenu pour rien. Donald Trump a dévoilé mercredi 23 juillet une vision du développement de l’intelligence artificielle (IA) s’appuyant largement sur les idées des figures de la Silicon Valley et revenant sur les – timides – garde-fous qu’avait essayé de mettre en place son prédécesseur Joe Biden.
Devant un « sommet de l’IA » réuni à l’auditorium Andrew-Mellon à Washington, et relayé sur le podcast de l’investisseur David Sacks, aujourd’hui conseiller du locataire de la Maison Blanche sur l’IA, le président américain a signé trois décrets visant à assurer la « domination mondiale » des Etats-Unis sur l’intelligence artificielle. Aucun des PDG des géants de la tech n’était présent pour la cérémonie.
Dans son discours, Donald Trump a demandé qu’un secteur aussi novateur que l’IA soit rebaptisé, sachant qu’il « ne supporte pas » le terme artificiel. « Il faudrait changer le nom, a-t-il proposé. Parce que ce n’est pas artificiel, c’est du génie. Du pur génie. »
Le plan d’action, publié par la Maison Blanche, reflète cet enthousiasme. « Les Etats-Unis sont engagés dans une course pour dominer l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale.
Celui qui disposera du plus vaste écosystème d’IA fixera les normes mondiales en la matière et en retirera d’importants avantages économiques et militaires », indique l’introduction.
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