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Parmi les multiples conséquences du gel des fonds de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), il en est une qui concerne directement les enjeux de sécurité et de défense de l’Ukraine. Si l’aide militaire à Kiev n’a pas été concernée, jusqu’ici, par la décision, le 20 janvier, du président américain, Donald Trump, en revanche, une bonne part de ce qui relève de la cybersécurité est pleinement impacté.
Les autorités ukrainiennes ont évité de trop alerter sur ce domaine crucial pour les opérations et la souveraineté territoriale du pays. Mais des discussions ont été menées en urgence, ces dernières semaines, pour tenter de trouver d’autres solutions, notamment du côté des pays européens. « La décision de l’administration Trump pose des questions à la fois diplomatiques mais aussi très opérationnelles », confirme Julien Nocetti, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (IFRI) et enseignant à Sciences Po.
Depuis plusieurs années, l’Usaid finançait en effet une part non négligeable de tout un écosystème contribuant à la robustesse des réseaux de télécommunications ukrainiens. « La résistance de l’Ukraine à l’invasion massive de la Russie se produit non seulement sur le champ de bataille, mais aussi dans le cyberespace, car la Russie mène des cyberattaques de plus en plus sérieuses contre les infrastructures critiques », expliquait ainsi DAI, le principal opérateur américain privé chargé de ce programme pour le compte de l’Usaid, sur une page de son site Internet désormais inaccessible.
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