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En 2022, le ministère du tourisme estimait à « plus de 800 000 » le nombre de biens immobiliers loués en meublés de tourisme. « Près de 20 % des nuitées saisonnières réalisées en France le sont dans un meublé de tourisme mis à la location par un particulier », indiquait par ailleurs un rapport parlementaire de fin 2023.

Accusés d’aggraver la pénurie de logements, ces meublés touristiques sont devenus la bête noire des élus locaux dans de nombreuses villes. Ceux-ci pointent du doigt la rentabilité de ces locations saisonnières, plus élevée que celle des locations de longue durée, ainsi que les faibles contraintes pesant sur les propriétaires concernés, rendant ce type d’investissement plus attractif pour ces derniers.

La loi « visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale » du 19 novembre 2024 doit changer la donne. Ce texte, aussi appelé loi Le Meur, d’après la députée Renaissance Annaïg Le Meur, durcit les règles fiscales, et encadre plus strictement l’activité.

En détails | Article réservé à nos abonnés Fiscalité des locations meublées : les nouvelles règles

Vers une extension de l’autorisation préalable

Dans nombre de villes, il est interdit de louer un meublé de tourisme sans une autorisation préalable. C’était déjà le cas dans les communes de plus de 200 000 habitants (Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Nice, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rennes et Montpellier) et dans les trois départements de la petite couronne parisienne.

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