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C’en est fini du marché immobilier en berne. La baisse discontinue des ventes de logements anciens, entamée fin avril 2022, s’était déjà infléchie à la fin de 2024. Au premier trimestre 2025, le mouvement de reprise a créé la surprise : fin mars, le nombre de transactions réalisées en France au cours des douze derniers mois a atteint 880 000, après 845 000, fin décembre 2024, et 832 000, fin septembre 2024 (série révisée), selon l’indice Notaires-Insee de référence, publié mardi 27 mai.

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En Ile-de-France, après trois années de baisse continue, les ventes ont enregistré une poussée de 21 % par rapport au 1er trimestre 2024. « On peut dire que nous sommes sortis de crise, la tendance s’est complètement inversée », se félicite Elodie Frémont, porte-parole de la chambre des notaires du Grand Paris.

Ce rebond tient avant tout à l’amélioration des conditions d’accès au crédit et à la baisse des taux d’intérêt, tombés à 3 % en avril 2025, contre 4,2 % en décembre 2023 (hors assurance), selon l’Observatoire crédit logement/CSA. La reprise s’observe également sur le marché du crédit immobilier, avec 12 milliards d’euros de nouveaux prêts en mars, un niveau bien supérieur aux 7 milliards d’euros de mars 2024, selon des données de la Banque de France.

Perspective de la hausse des « frais de notaire »

Cet effet taux, associé à des prix de l’immobilier en recul ces dernières années, s’est traduit par l’amélioration du pouvoir d’achat des acquéreurs et a dynamisé l’activité. La perspective de la hausse des droits de mutation dans de nombreux départements – communément appelés « frais de notaire » – au 1er avril 2025 « a aussi joué un rôle essentiel dans l’augmentation des ventes au 1er trimestre 2025, estime la chambre des notaires du Grand Paris. Elle a incité les acquéreurs à anticiper leur achat pour bénéficier des droits de 4,5 % avant les augmentations prévues (+ 0,5 point) ». A un mois de mars particulièrement actif, devrait donc succéder « un mois d’avril en net retrait dans les départements concernés ».

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