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Pour vendre sa maison ou son appartement au meilleur prix, on peut être tenté de s’adjoindre l’aide d’un intermédiaire connaissant bien le marché, qui pourra vérifier que les acheteurs sont sérieux et ont les moyens de financer l’opération. Mais savoir à qui s’adresser n’est pas simple, d’autant plus que le paysage des agences immobilières a beaucoup évolué ces dernières années. « Le temps où l’on se rendait à son agence en centre-ville pour prendre un rendez-vous est un peu terminé », estime Gabriel Pacheco, cofondateur du réseau Safti.

Il est, certes, toujours possible de procéder de cette façon, mais les premières démarches se font généralement par Internet, d’autant que, depuis une dizaine d’années, des réseaux de mandataires comme IAD, Safti, Propriétés privées, Efficity, Optimhome ou Capifrance se sont imposés. Contrairement aux agences classiques, par exemple ORPI, Century 21, ERA, L’Adresse, Laforêt, ces mandataires n’ont pas de bureaux pour accueillir les clients. En 2024, « 27 % des vendeurs qui sont passés par un intermédiaire se sont tournés vers un mandataire », selon le dernier Baromètre des réseaux de mandataires immobiliers.

Les agences classiques, que les professionnels de l’immobilier appellent, dans leur jargon, « vitrées », en référence à leurs vitrines, assurent que leur personnel est mieux formé que celui des mandataires et qu’elles sont plus efficaces. Mais il n’y a pas de réelle différence entre ces deux types d’intermédiaires pour une personne souhaitant vendre son bien immobilier. Comme les mandataires, les agences classiques dépêchent une personne sur place pour estimer la valeur du bien, puis en assurent la commercialisation par la diffusion d’annonces et la réalisation de visites. Certaines agences ou certains mandataires proposent même la rédaction de l’avant-contrat de vente, alors que d’autres fonctionnent avec un notaire dès l’origine.

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Le choix, pour le vendeur, va donc d’abord dépendre de la localisation du bien immobilier. Dans les zones rurales et les petites villes, les mandataires sont particulièrement présents, alors que les agences « vitrées » sont souvent inexistantes. « Nous avons mis en place ORPI Villages pour exercer dans ces zones rurales », nuance cependant Guillaume Martinaud, président d’ORPI. Il prévoit d’ouvrir une vingtaine d’agences ORPI Villages d’ici à la fin de 2025. Mais il s’agit d’une exception.

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