Face à la chaleur de l’été, qui ne rêve pas de poser ses valises en bord de mer ? Nombreux peuvent être les investisseurs particuliers à vouloir se doter d’une résidence secondaire au sein d’une station balnéaire, que celle-ci soit vouée à être occupée par son propriétaire ou destinée à être mise en location pour de courtes durées.
Les communes situées sur les littoraux français concentrent effectivement une forte part de logements de villégiature : 47 % du parc des stations balnéaires serait composé de résidences secondaires, selon une étude publiée le 2 juillet par la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), qui dresse, chaque année, un bilan portant sur la situation immobilière de ces villes très spécifiques.
Mais avant de se lancer dans l’acquisition d’un bien doté d’une vue sur la plage, il est nécessaire de s’attarder sur quelques éléments pouvant affecter sa valeur ou sa rentabilité sur le long terme.
Les prix, qui restent élevés
Si, au cours de la dernière année, les prix de l’immobilier dans les stations balnéaires sont restés stables, ils se situent toujours sur un plateau élevé : au 1er mai 2025, le mètre carré s’y vendait à 4 578 euros en moyenne, contre 2 950 euros en France métropolitaine, selon la Fnaim.
Or, de fortes disparités régionales sont à prendre en compte : « Aujourd’hui, les zones les plus chères restent le Var et la côte basque, là où la Bretagne et le nord de la France sont plus abordables, résume Pierre-Emmanuel Jus, directeur délégué de la plateforme d’investissement Maslow, spécialisée dans l’immobilier. Mais il existe des anomalies de marché importantes : remonter vers les Landes, ou se tourner vers des villes moins chères, comme Cagnes-sur-Mer [Alpes-Maritimes] et Vallauris [Alpes-Maritimes], peut être envisageable. »
Les prix moyens sont effectivement plus élevés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (5 842 euros le mètre carré) et en Nouvelle-Aquitaine (5 132 euros le mètre carré) qu’en Normandie (3 543 euros le mètre carré) ou en Bretagne (3 483 euros le mètre carré), seule région où les prix des communes littorales ont reculé l’année dernière, d’après les données relevées par la Fnaim.
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