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D’une meilleure maîtrise des politiques migratoires en Europe à un affaiblissement des droits des migrants. C’est le chemin qu’est en train d’emprunter l’Europe sous la pression d’une droite radicale toujours plus décomplexée, et d’une partie de la gauche nordique. Jeudi 22 mai, neuf pays européens, emmenés par l’Italie de la première ministre postfasciste Giorgia Meloni et le Danemark de la social-démocrate Mette Frederiksen – les pays affichant la plus grande fermeté, ces dernières années, en matière de lutte contre l’immigration –, ont signé une lettre ouverte afin de « repenser la manière dont la Convention européenne des droits de l’homme est interprétée ».

Plus largement, il s’agit d’une attaque inédite contre la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Convention de 1950, que les magistrats installés à Strasbourg interprètent et appliquent dans leurs jugements. « Nous souhaitons ouvrir un débat politique sur certaines conventions européennes auxquelles nous sommes liés et sur la capacité de ces conventions, quelques décennies après leur rédaction, à aborder les grandes questions de notre temps, à commencer précisément par la question du phénomène migratoire », a ainsi assuré, jeudi, la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni.

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