Bangladesh, Colombie, Égypte, Inde, Kosovo, Maroc et Tunisie. Si les Etats membres de l’Union européenne (UE) et le Parlement européen s’accordent dans les prochains mois, les ressortissants de ces pays qui le souhaiteraient auront très peu de chances d’être considérés comme des réfugiés. C’est en tout cas ce qu’a proposé la Commission européenne, mercredi 16 avril.
Alors qu’au premier trimestre, les entrées irrégulières dans l’UE ont poursuivi leur repli avec une chute de 31 % des entrées clandestines selon l’agence Frontex, l’exécutif communautaire a proposé aux Vingt-Sept une législation pour hâter la mise en place du Pacte asile et migration, qui sera effective à partir de juin 2026, en autorisant l’application sans délai de la nouvelle procédure accélérée – trois mois au lieu de six mois – pour les personnes « dont les demandes d’asile sont susceptibles d’être infondées ».
Traitement accéléré des demandes
Afin d’aider les Etats à identifier ces demandes « infondées », l’exécutif communautaire a dévoilé l’une des nouveautés du pacte : une liste européenne des « pays d’origine sûrs », dont les ressortissants pourront voir leurs demandes traitées de manière accélérée. Cette liste inclut outre les pays déjà cités, l’ensemble des candidats à l’entrée dans UE, comme les Etats des Balkans, la Moldavie et la Turquie.
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