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Histoires Web vendredi, mai 23
Bulletin

Un peu plus d’un an après l’évasion du narcotrafiquant Mohamed Amra, le directeur national de la police judiciaire, Christian Sainte, revient sur les dernières évolutions du crime organisé. Plus riche, plus violent, plus diversifié, et rompu à l’utilisation des derniers outils numériques pour agir dans la clandestinité.

Ces douze derniers mois, depuis l’assaut d’Incarville (Eure) du 14 mai 2024, marquent une prise de conscience dans le débat public de la menace du crime organisé. Etait-ce aussi pour les services de police une année charnière ?

L’année 2024 n’est pas une surprise du point de vue policier. Les trafics de stupéfiants, et les trafics d’armes afférents, prospèrent depuis des années, avec désormais une forme de criminalité violente, une montée des règlements de comptes et une intégration des organisations criminelles dans l’économie légale. La nouveauté, c’est la prise de conscience au niveau politique de la menace que représentent ces organisations. L’évasion de Mohamed Amra a constitué un électrochoc. L’année 2024, avec la proposition de loi sur le narcotrafic, est effectivement une bascule dans l’écoute que portent les politiques sur l’analyse que nous faisons de l’évolution de la criminalité organisée, dont nous constatons la montée en puissance depuis quelques années.

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