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Après avoir changé de dimension en remportant la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain – qui dispute ces jours-ci la Coupe du monde des clubs, aux Etats-Unis – veut plus que jamais changer les dimensions de son stade. C’est le message que délivre la désignation des villes de Poissy (Yvelines) et Massy (Essonne) comme sites en lice pour accueillir sa future enceinte de 60 000 à 90 000 places.

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Cette volonté de déménagement résulte de la difficulté technique d’un agrandissement du Parc des Princes et, surtout, de l’impasse des discussions avec la Ville de Paris, qui refuse de vendre le stade aux propriétaires qataris du club. A moins d’un changement de majorité municipale en 2026, le PSG est donc résolu à prendre le large.

Cette résolution indique que l’engagement de Qatar Sports Investments auprès du club est durable, puisqu’une inauguration est difficilement envisageable avant de nombreuses années, malgré les soutiens dont il dispose au sein de l’Etat et de la région Ile-de-France. Le PSG a-t-il pour autant mesuré les risques d’un tel projet ?

Augmenter les recettes

Les 48 000 sièges du Parc des Princes seraient insuffisants en regard des capacités dont disposent les rivaux étrangers du club parisien. Celui-ci figure pourtant au deuxième rang européen des revenus de jour de match (billetterie classique et « hospitalités » – ces offres qui incluent un ticket pour la rencontre et des prestations haut de gamme), avec 168 millions d’euros en 2024, et même au premier rang des revenus par spectateur et par match (137 euros), selon l’UEFA.

Une jauge plus élevée donnerait néanmoins les moyens d’augmenter ces recettes, voire de proposer davantage de places meilleur marché. Cette promesse est toutefois à prendre avec des réserves : elle n’a pas été tenue par les nouveaux temples de la Premier League anglaise, gentrifiés à l’extrême.

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