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La publication par trois médias (Euractiv, De Standaard, Le Vif), jeudi 26 juin, des propos tenus par le principal acteur du « scandale Huawei » devant les policiers belges sur la possible corruption de députés européens par le géant chinois des télécommunications, a remis cette affaire au cœur de l’actualité judiciaire belge et européenne. Lors des interrogatoires menés par les enquêteurs de l’Office belge de lutte contre la corruption après son arrestation en mars dernier, Valerio Ottati, 42 ans, embauché comme lobbyiste par Huawei en 2019, a livré de nombreux détails sur ce dossier toujours en cours d’instruction.

Huit personnes ont, jusqu’ici, été jusqu’ici mises en examen pour corruption active et participation à une organisation criminelle. M. Ottati est au cœur de l’affaire. « Je suis brûlé, ils ne me pardonneront pas si je parle », a-t-il déclaré aux enquêteurs.

Assistant de deux eurodéputés italiens entre 2009 et 2019, M. Ottati connaissait bien les rouages du Parlement européen de Strasbourg et la qualité de son carnet d’adresses a été jugée très utile par Huawei, qui lorgnait, à l’époque, le marché européen de la 5G. Après avoir refusé d’écarter le groupe chinois du marché, la Commission européenne avait fait volte-face quelques mois plus tard, en pointant des risques pour la sécurité des réseaux. De quoi rassurer les services de sécurité européens et l’administration américaine, qui mettaient en garde contre les liens entre Huawei et l’Etat chinois.

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