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Histoires Web mercredi, juillet 2
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Une grande vague bleue a déferlé sur Nantes, grignotant même la façade du bâtiment du Musée d’histoire de Nantes, abrité dans le château des ducs de Bretagne. Cette vague, c’est celle signée de Katsushika Hokusai (1760-1849). Elle a été choisie par l’établissement pour sa campagne d’affichage annonçant son exposition de l’été consacrée à l’un des artistes majeurs de la période d’Edo (1603-1868) et du mouvement appelé ukiyo-e (« images du monde flottant »).

Un choix compréhensible : réalisée au début des années 1830, Au revers d’une vague au large de Kanagawa, une gravure plus connue sous le nom de La Grande Vague, est célèbre dans le monde entier, reproduite sur tous les supports imaginables, de la coque d’iPhone au tee-shirt, du bob au stylo. Mais un choix paradoxal : en effet, c’est moins le maître de l’estampe que le peintre qu’a tenu à saluer Bertrand Guillet, directeur du Musée d’histoire de Nantes et cocommissaire de l’exposition. « Nous n’avons pas voulu faire une rétrospective. L’œuvre de Hokusai est bien trop vertigineuse, il faudrait travailler avec tous les musées du monde, et je ne suis pas sûr que ce serait très réussi, justifie le directeur. Quand le Grand Palais, en 2014, à Paris, en a fait une, il y avait tellement d’estampes que le public s’y perdait. C’est pourquoi nous avons voulu mettre en avant ses œuvres moins connues, ses peintures, et rappeler que Hokusai est avant tout un grand peintre. »

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