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Hermès postule pour défiler lors de la Semaine de la haute couture, qui se tient deux fois par an à Paris, en janvier et en juillet. La marque française de luxe envisage de se lancer dans la haute couture « à l’horizon 2026-2027 », a précisé Axel Dumas, gérant d’Hermès International, à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels, vendredi 14 février.
Le dirigeant assure que l’idée a pris corps au sein de la maison parisienne à la suite de l’interview qu’il a accordée au Financial Times en septembre 2024. A la question sur la façon dont le groupe se diversifie – sans toutefois aborder les marchés des lunettes de soleil ou de l’hôtellerie, contrairement à ses concurrents Kering et LVMH –, le gérant d’Hermès international avait répondu : « Nous pourrions faire de la couture ». Depuis, l’idée a fait son chemin en interne. « On s’est dit : Au fond, pourquoi pas ? », rapporte M. Dumas.
En signant des modèles de haute couture, proposés à la vente en sur-mesure à des clients huppés, la marque connue pour sa maroquinerie devrait renforcer ses ventes de mode. Hermès est déjà un poids lourd du secteur de l’habillement. Son prêt-à-porter, ses cravates et autres produits textiles ont généré 5,3 milliards d’euros de ventes dans le monde en 2024, soit 35 % de ses 15,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires. La marque habille hommes et femmes, grâce aux collections dessinées par Véronique Nichanian depuis plus de 35 ans, et par Nadège Vanhee-Cybulski. Cette dernière, qui assure la direction artistique du vestiaire féminin depuis 2014, dessinera les modèles haute couture. La fabrication sera assurée par son atelier de création.
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