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L’un de leurs premiers films vus ensemble, c’est Les Frissons de l’angoisse (Profondo Rosso, 1975), de Dario Argento, maître du cinéma tripal. Hélène Cattet et Bruno Forzani, c’est la rencontre tectonique entre deux univers ou deux « plaques » cinéphiliques : l’expérimental pour la première, le cinéma de genre pour le second.

Chacun de leurs films – cinq courts-métrages et quatre longs-métrages, dont le dernier, Reflet dans un diamant mort, en compétition à la Berlinale, sort en salle le 25 juin – est comme une compression née du désir de trouver un langage commun : « A l’origine, je n’étais vraiment pas dans la parole, je n’étais pas à l’aise avec les mots. Quand j’ai découvert le cinéma, je me suis dit : j’ai enfin trouvé un moyen d’expression qui me correspond, où je peux m’épanouir », explique-t-elle, cheveux bruns, bouclés, sur son pull noir.

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Véritable prouesse visuelle, Reflet dans un diamant mort pourrait être une mise en abyme de la vie d’un agent secret (incarné à différents âges par Yannick Renier et Fabio Testi). Celui-ci est plongé dans la confusion de ses souvenirs, avec Maria de Medeiros dans le rôle d’une fan, collectionneuse d’albums et de BD de ces héros pastichant James Bond.

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