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Dans la cuisine d’un appartement bordelais du quartier Sainte-Croix, Aboulaye (les personnes citées par leurs prénoms ont souhaité rester anonymes), 34 ans, se prépare un café. Dans ses bras, un chiot est blotti contre lui. Arrivé fin novembre 2024, comme les 14 autres bénéficiaires de ce lieu d’hébergement temporaire, à la suite de l’évacuation d’un campement installé quai Deschamps, Aboulaye montre sa chambre, qu’il partage avec Badradine, 39 ans.

Au-dessus de son lit, un drapeau de la Côte d’Ivoire, qu’Aboulaye a quittée pour Paris. A l’été 2024, il est transféré dans un bus, avec 35  personnes à bord, vers un sas d’hébergement temporaire destiné à désengorger l’Ile-de-France. Pris en charge au départ par le Diaconat de Bordeaux, association qui vient en aide à des personnes en difficulté, il est ensuite transféré dans des lieux d’hébergement du 115. Avant de finir sous une tente, près de six mois durant. « Ici, on dort au chaud », dit en souriant Aboulaye, rassuré de manger chaud, aussi. « C’est calme », ajoute-t-il. Il aimerait pouvoir bénéficier d’une formation pour travailler dans le bâtiment.

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