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Une mauvaise nouvelle pour François Bayrou. Alors qu’il cherche désespérément comment boucler le budget de la France pour 2025, le nouveau premier ministre se retrouve confronté à une hausse impressionnante des taux d’intérêt, qui complique encore l’équation, en alourdissant la charge de la dette, une dépense obligatoire. Et ce n’est peut-être qu’un début, à en croire certains économistes.
De moins de 2,9 % par an à la veille de la nomination de François Bayrou à Matignon, le 13 décembre 2024, les taux exigés par les investisseurs internationaux pour prêter à la France à terme de dix ans sont montés sur les marchés financiers à près de 3,45 %, vendredi 10 janvier.
Contraint de s’endetter pour combler son déficit public, l’Etat doit ainsi s’acquitter d’intérêts d’un niveau qu’il n’avait pas connu depuis octobre 2023. Entre le milieu des années 1980 et 2020, ces taux n’avaient pas cessé de baisser, passant de plus de 10 % à 0 %. Ils étaient même devenus négatifs durant quelque temps. Mais, avec la fin de la pandémie de Covid-19 et la reprise de l’économie mondiale, les taux demandés par les banques sont repartis à la hausse. En particulier depuis le début décembre 2024.
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