Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné, mercredi 2 juillet, à des peines allant jusqu’à trois ans de prison avec sursis trois anciens cadres d’Ubisoft pour harcèlement moral ou sexuel au sein du géant des jeux vidéo.
Reconnu coupable de harcèlement moral, sexuel et d’une tentative d’agression sexuelle, Thomas François, ancien vice-président du service éditorial du fleuron français du jeu vidéo, a été condamné à trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende. L’ex-numéro 2 d’Ubisoft, Serge Hascoët, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et à 45 000 euros d’amende.
C’est une vague de témoignages anonymes sur Twitter (aujourd’hui X) puis des enquêtes publiées dans Libération et le média Numérama qui ont révélé l’ambiance toxique érigée en système de management du service éditorial de la société basée à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
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