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Atteint de paralysie cérébrale, un handicap de naissance qui altère sa mobilité, Gauthier Richard a suivi une scolarité mixte, entre école et l’institut médico-éducatif (IME), avant de poursuivre ses études en milieu ordinaire. « Dans mon IME, il y avait un ergothérapeute, un psychomotricien, un kiné, un neuropsychologue, formés à tous les types de paralysie, se remémore le jeune homme de 29 ans. Ensuite, il a fallu retrouver l’équivalent en milieu libéral et s’occuper du transport, car tout ne se trouve pas au même endroit. C’est difficile, il y a des moments où j’ai été en arrêt de soin de trois à six mois. »

L’adolescence constitue une période à risque en matière de santé et de parcours de vie, encore accrue pour les enfants atteints de handicap sévère : autisme, paralysie cérébrale, polyhandicap, troubles psychiatriques ou maladies neuromusculaires. Les changements d’établissement, de traitement ou d’équipe médicale compliquent la transition vers l’âge adulte de ces jeunes en « double vulnérabilité » et peuvent entraîner des ruptures de soin, comme le souligne un rapport de l’Académie nationale de médecine, publié le 13 mai.

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