Conseil de président américain. « Tout le monde devrait immédiatement évacuer Téhéran ! », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, lundi 16 juin, dans la soirée – au milieu de la nuit, en Iran. La formule elle-même disait l’extraordinaire ambiguïté de la position du milliardaire, alors que la Maison Blanche semble tentée par une entrée en guerre en Iran, aux côtés d’Israël, pour – au moins – porter un coup majeur au programme nucléaire du régime. Dans la foulée, il annonçait son départ précipité du sommet du G7 à Kananaskis (Canada) pour rassembler à Washington les principaux responsables de l’appareil sécuritaire.
Dans quelles circonstances les Etats-Unis pourraient-ils se joindre à cette opération ? « Je ne veux pas parler de ça », avait répondu Donald Trump, plus tôt lundi. La sécurité des bases américaines dans la région est une priorité absolue. « L’Iran ne gagne pas cette guerre », a précisé le président, en estimant par contraste qu’Israël s’en sortait « très bien ».
Pendant ce temps, le plus ancien porte-avions américain, l’USS Nimitz, était en transit au large de Singapour avant de prendre la direction du Moyen-Orient. Une trentaine d’avions ravitailleurs quittaient aussi les Etats-Unis, pour se rapprocher de la région. Au cœur des spéculations : la bombe anti-bunker GBU-57, dont seul le Pentagone dispose pour atteindre les profondeurs du site nucléaire stratégique de Fordo, vu comme le joyau du programme iranien.
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