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Les houthistes ont revendiqué, vendredi 19 juillet, l’attaque de drone sur Tel-Aviv, qui a fait un mort. L’« opération militaire qualitative a ciblé l’un des objectifs importants dans la zone occupée de Jaffa, connue en Israël sous le nom de Tel-Aviv », a indiqué leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

L’attaque a été menée par un « très grand drone » qui n’a pas été intercepté en raison d’une « erreur humaine », a affirmé vendredi matin l’armée israélienne. Le drone avait été détecté par l’armée israélienne, mais « une erreur humaine » a fait que les « systèmes d’interception et de défense n’ont pas été activés », a-t-il ajouté. « Aucune alarme n’a sonné. Cela fait partie de ce sur quoi on enquête. Aucune alarme n’a sonné à Tel-Aviv parce que ce n’était pas activé », a encore déclaré le responsable militaire. Ce genre d’attaques, a souligné l’armée, intervient « presque quotidiennement » en Israël.

Le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a promis une réponse : « Comme nous en avons fait la preuve jusqu’à ce jour, cette fois encore, le système de défense et de sécurité [israélien] fera payer de manière décisive et par surprise quiconque essaye de faire du mal à Israël ou envoie des terroristes contre lui », affirme M. Gallant dans un message sur X.

Israël « de plus en plus » sûr d’avoir tué Mohammed Deif

L’armée israélienne a affirmé vendredi qu’il y a « de plus en plus de signes » laissant présager que le chef de la branche armée du Hamas a été tué dans une frappe la semaine dernière dans la bande Gaza. Israël dit avoir visé, samedi 13 juillet, Mohammed Deif, le chef des Brigades Ezzedine Al-Qassam, ainsi que Rafa Salama, commandant de la branche armée du Hamas à Khan Younès, présentés comme deux « cerveaux » de l’attaque du 7 octobre 2023.

« Il y a de plus en plus de signes suggérant une élimination réussie de [Mohammed] Deif », a déclaré vendredi le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d’une conférence de presse. « Le Hamas cache ce qui est arrivé à Deif, nous allons tirer cela au clair, le confirmer et révéler la vérité », a-t-il encore dit. Le chef militaire du Hamas et Rafa Salama, dont la mort a déjà été confirmée par Israël, « étaient assis l’un à côté de l’autre au moment de la frappe », a-t-il expliqué.

Cette frappe sur le camp d’Al-Mawasi, dans un secteur qu’Israël avait déclaré « zone humanitaire », avait causé la mort de 92 Palestiniens et blessé plus de 300 autres, selon le Hamas.

Le Royaume-Uni annonce la reprise de son financement de l’UNRWA

David Lammy, le ministre des affaires étrangères britannique, a annoncé vendredi la reprise de l’aide du Royaume-Uni à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). « Nous annulons la suspension du financement de l’UNRWA », décidée après des accusations sur la possible implication de certains de ses employés dans l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël, a déclaré devant les députés le chef de la diplomatie britannique. Londres apportera « 21 millions de livres sterling de nouveaux fonds » (environ 25 millions d’euros), a-t-il précisé.

Devant la Chambre des Communes, David Lammy a souligné le rôle « absolument central » de l’UNRWA à Gaza, estimant qu’« aucune autre agence » n’était en mesure de fournir l’aide nécessaire aux Palestiniens. Il s’est dit « épouvanté » par les accusations selon lesquelles des membres de l’UNRWA avaient participé à l’attaque du 7 octobre, mais rassuré par les réformes engagées à la suite d’un rapport indépendant pour s’assurer que l’agence suive « les plus hauts critères de neutralité ».

L’UNRWA, qui compte plus de 30 000 employés servant 5,9 millions de Palestiniens dans la région, est accusée par Israël d’employer « plus de 400 terroristes » dans la bande de Gaza. Et douze personnes ont été accusées par les Israéliens d’être directement impliquées dans l’attaque sans précédent du 7 octobre menée par le Hamas sur le sol israélien, qui a fait 1 195 morts, essentiellement civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait 38 848 morts, en majorité des civils, d’après des données du ministère de la santé du ministère de la santé de la bande de Gaza, administrée par le Hamas.

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Ces allégations avaient provoqué la suspension de financements par des pays donateurs comme les Etats-Unis – même si certains comme l’Allemagne, l’Union européenne, la Suède, le Japon ou la France les ont depuis repris –, et la mise en place d’un audit externe. Les experts mandatés par l’ONU ont conclu que l’UNRWA dans la bande de Gaza manquait de « neutralité » politique. Mais ils ont aussi indiqué que l’agence onusienne demeurait « cruciale pour apporter une aide humanitaire vitale » dans la région.

Aucun cas de polio détecté actuellement à Gaza, selon l’OMS

Aucun cas de poliomyélite n’a été détecté jusqu’à présent dans la bande de Gaza, a déclaré vendredi l’OMS, après la découverte du virus dans des échantillons d’eaux usées.

Mardi, le Réseau mondial de laboratoires de lutte contre la poliomyélite a isolé le poliovirus de type 2 dérivé d’une souche vaccinale dans six échantillons de surveillance environnementale collectés le 23 juin, a déclaré le porte-parole de l’OMS, Christian Lindmeier, lors d’un point de presse à Genève.

L’occupation des territoires palestiniens par Israël est « illégale » , selon la CIJ

La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute juridiction des Nations unie, a estimé, vendredi, que l’occupation par Israël des territoires palestiniens depuis 1967 était « illégale », ajoutant qu’elle devait cesser « le plus rapidement possible ». Une cinquantaine d’Etats ont témoigné dans cette affaire sans précédent.

L’Assemblée générale de l’ONU a demandé, fin 2022, à la CIJ d’examiner « l’occupation prolongée, la colonisation et l’annexion » par Israël des territoires palestiniens depuis 1967 et de se pencher sur les politiques gouvernementales israéliennes en lien avec l’occupation.

L’avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, n’est pas contraignant, mais pourrait accroître la pression juridique internationale croissante sur Israël face à la guerre dans la bande de Gaza.

Il s’agit d’un processus distinct à la requête déposée en décembre dernier par l’Afrique du Sud, qui accuse Israël de génocide dans la bande de Gaza et qui a obtenu en mai de la CIJ qu’elle ordonne à l’Etat hébreu de cesser immédiatement son offensive à Rafah.

« C’est un grand jour pour la Palestine », s’est félicitée Varsen Aghabekian, ministre déléguée aux affaires étrangères de l’Autorité palestinienne. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a qualifié de « décision mensongère » l’avis de la CIJ.

Le Monde avec AFP et Reuters

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