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Douze personnes et trois organisations sanctionnées

L’Union européenne (UE) a annoncé, vendredi 28 juin, avoir pris des sanctions contre six personnes et trois sociétés accusées de financer le mouvement islamiste Hamas et le Jihad islamique palestinien (JIP), ou d’avoir « facilité leurs actions violentes ».

Ces sanctions ciblent trois entreprises qualifiées de « sociétés écrans destinées à faciliter les flux financiers » et les placements du Hamas, contrôlées par un homme d’affaires établi au Soudan, déjà sanctionné par l’UE, précise le Conseil européen dans un communiqué. Est également sanctionné Ahmed Sharif Abdallah Odeh, accusé de diriger les activités d’investissement à l’étranger du Hamas.

Douze personnes et trois organisations font désormais l’objet de sanctions de la part de l’UE depuis l’attaque lancée le 7 octobre par le Hamas contre Israël. Ces sanctions prévoient un gel des avoirs et une interdiction d’entrer dans l’UE pour les personnes concernées.

En janvier, l’UE avait déjà annoncé des sanctions contre le Hamas et le JIP, ciblant notamment le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, considéré comme l’architecte de l’attaque du 7 octobre.

Cette attaque du mouvement islamiste contre Israël a entraîné la mort de 1 195 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) établi à partir de données officielles israéliennes.

Pas de répit dans la guerre à Gaza

Appuyés par l’aviation, des soldats israéliens ont mené, vendredi, des opérations contre le Hamas dans la ville de Gaza, poussant des dizaines de milliers de personnes à la fuite, au neuvième mois d’une guerre qui fait craindre un embrasement régional.

Dans l’est de la ville de Gaza (nord), l’armée a annoncé une opération à Chadjaya en raison de la « présence de terroristes et [d’]infrastructures terroristes » dans ce secteur. Des soldats y ont pénétré et des avions militaires ont visé des « dizaines de sites terroristes du Hamas ».

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Des colonnes de fumée se sont élevées au-dessus de Chadjaya à la suite de bombardements aériens et de tirs d’obus, selon un correspondant de l’AFP. L’opération a commencé jeudi par des tirs d’artillerie et d’hélicoptères ainsi que des affrontements entre soldats et combattants. La défense civile et des témoins ont fait état de « nombreux morts ».

Des frappes israéliennes ont visé d’autres secteurs du nord de Gaza, « éliminant des dizaines de terroristes se cachant dans des écoles de l’UNRWA », l’agence de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour les réfugiés palestiniens, a rapporté l’armée.

Dans le centre de la bande de Gaza, des sources médicales ont fait état de trois morts, dont une fillette, à Deir Al-Balah, et des tirs d’artillerie ont été entendus à Nousseirat. Dans le sud, des tirs d’artillerie ont ciblé Khan Younès et Rafah.

L’armée a annoncé la mort d’un soldat de 19 ans dans le sud de l’enclave, ce qui porte à 314 le nombre de soldats morts depuis le début de l’offensive terrestre dans le territoire palestinien, le 27 octobre.

Echanges de tirs à la frontière israélo-libanaise

Au lendemain de l’attaque du 7 octobre, le Hezbollah a ouvert un front avec Israël en soutien au Hamas ; depuis, les échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise sont presque quotidiens et parfois très intenses.

Les attaques du Hezbollah contre des positions israéliennes et celles de l’armée israélienne contre des cibles au Liban se sont poursuivies vendredi, le mouvement libanais faisant état de la mort de quatre combattants. Les craintes de voir ce conflit se propager au Liban se sont amplifiées ces dernières semaines.

37 765 personnes tuées à Gaza

Durant l’attaque du Hamas le 7 octobre, 251 personnes avaient été enlevées, dont 116 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 42 sont mortes, selon l’armée.

Israël a répliqué par une offensive d’envergure dans la bande de Gaza. La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire palestinien de 2,4 millions d’habitants, assiégé depuis le 9 octobre par Israël.

En presque neuf mois de guerre, au moins 37 765 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la bande de Gaza, selon des données du ministère de la santé du gouvernement local dirigé par le Hamas.

« Des dizaines de milliers de civils » ont fui le secteur, a précisé la défense civile, après un appel de l’armée à évacuer et alors qu’aucun lieu n’est sûr dans la bande de Gaza, selon l’ONU.

A Gaza, des habitants vivent près d’énormes tas de déchets, selon l’UNRWA

A Gaza, des habitants vivent dans des ruines d’immeubles ou des tentes autour d’un gigantesque tas de déchets, a dénoncé Louise Wateridge, chargée de mission de l’UNRWA, vendredi. Elle a qualifié de « désastreuses » les conditions de vie dans la bande de Gaza. « C’est vraiment insoutenable », a déclaré Mme Wateridge à la presse à Genève, en liaison vidéo du centre de la bande de Gaza.

Revenue mercredi à Khan Younès après quatre semaines passées à l’extérieur du territoire palestinien, elle a affirmé que la situation s’était « considérablement détériorée ».

Mme Wateridge a expliqué que les difficultés d’acheminement et de distribution du carburant à Gaza dans des conditions sûres avaient un impact sur les capacités à assurer la livraison de l’aide humanitaire. « Sans carburant, l’assistance humanitaire s’arrête vraiment », a-t-elle ajouté.

Le Monde avec AFP

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